A
MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE
La route
entrebâillée de mes pas informels
N'a jamais su vraiment le mâle
ou la femelle
Et que soit l'Être Humain démuni de bien
d'autres
Je n'ai jamais été le semblant d'un apôtre !
Je
fus l'histoire
Sur l’écritoire
D'un ouvrier...
Mon
encrier
Retient des fleurs
Retient des pleurs
Mon
désarroi
De Vous, s'accroît
Quand je m'insurge
Contre
un tueur
Contre une « erreur »
Contre une purge
Et
Vos Pouvoirs
Blêmes et faux
Sauront la faux
Que les
classes meurtries jetteront au fossé
Lorsqu'on vous crie :
« ASSEZ, ASSEZ, ASSEZ !"
A vous qui détenez
les moyens de Nous taire
En l'horizon des lois qui régissent la
Terre !
Vous êtes peu !
Vous n'êtes rien,
L'eau
ni le feu
Que des Vauriens !
Alors, impunément, je
vous crache à la gueule,
Monsieur le Président car vous êtes
tout seul
A jonglé, nonobstant, avec l'extrême Droite
Avec
des Sarkozy, la devanture étroite
Et Vous dites au peuple
que nous sommes égaux
Lorsque des émigrés et leurs Enfants, leurs
mères
Meurent dans les flots bleus de n'importe quelle
mer
Pendant qu'au Panthéon vous avez mis HUGO !
Soyez
conscient, Monsieur, que le droit d'expression
Reste Ma Liberté,
la Liberté française
Et qu'elle aura, pour Vous, bientôt
Révolution
Et dont, je le sais bien, Vous êtes bien à
l'aise !
Si lorsqu'en soixante huit j'adhérais au
PC
Lorsque j'avais quinze ans, Vous étiez chez les bourges,
Vous
n'étiez, de surcroît, qu'une bien pauvre courge
Et c'est Vous
maintenant qui nous dites: « cessez ! »
« Cessez
de ne pas croire à mes belles promesses ! »
« Cessez
– je vous en pris – la France est en beauté ! »
Mais
où donc êtes-vous, Monsieur, et quelle messe
Abreuve, en vos
pouvoirs, ce qu'est La Liberté !
La Liberté de l'homme
et qui vit dans la rue,
Celle de Celui-ci couché à votre
porte
Mais ne le voyez vous que vous ne l'ayez cru
Mais en quoi
tout cela, ces choses vous importe ?
J'écris par dessus
tout et d'ici vous menace
En un geste voulu de vous péter la
gueule
Au Nom de tous les miens, au nom de toute race
Humaine
sur la Terre où Vous êtes tout seul !
Signé :
Alain
Girard
qui, jamais, ne se taira !
JAMAIS!
Commentaires
bonjour
je vous souhaite la bienvenue,
j'ai parcouru certains passages dont celui de Monsieur le Président, tant de choses sont tellement vraies mais la France malheureusement est un pays qui ne fait plus bon de vivre
comme vous j'ai fait mai 68....mais je n'en dirait pas plus
je vous souhaite bonne continuation
a bientôt passé une bonne journée